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Le CEA et la deeptech, une évidence


​Protéger ses découvertes et valoriser ses innovations sont deux des lignes directrices du CEA. Cette démarche s’appuie à la fois sur une politique active de dépôts de brevets et sur des transferts technologiques, auprès des industriels ou via la création d'entreprise.

Publié le 18 janvier 2024

​Depuis plus de dix ans, le CEA figure dans le top 100 des entreprises les plus innovantes au monde, publié par Clarivate. Très peu d’organismes de recherche dans le monde sont présents dans ce classement. Le CEA est le seul organisme de recherche européen à maintenir un tel niveau de présence dans ce classement, qui prend en compte tous les centres de recherche et entreprises ayant déposé au moins 100 brevets d’invention durant les cinq dernières années.

Les brevets déposés par le CEA relèvent majoritairement de secteurs clés – énergie, santé et numérique – qui sont au coeur de ses missions prioritaires et des grandes transitions en cours.

« L'innovation au CEA s’appuie sur deux piliers qui font sa force et sa singularité », rappelle Laurence Petit, directrice déléguée à l’innovation, aux start-up et aux participations du CEA. « Le premier est une culture de valorisation partagée par l’ensemble de ses collaborateurs et soutenue notamment par une stratégie de propriété intellectuelle volontariste. Le deuxième est une recherche d’excellence, à la fois technologique, en lien étroit avec les marchés et l’industrie, mais aussi plus fondamentale, porteuse d’innovations de rupture. Toutes deux sont adossées à des plateformes uniques en France, voire en Europe, permettant au CEA d’amener les innovations jusqu’aux préséries industrielles. Le CEA dispose ainsi d’une capacité assez exceptionnelle à faire émerger des innovations via de très nombreuses collaborations industrielles ou la création de start-up. »

Depuis plus de 50 ans maintenant, le CEA accompagne ainsi la création et le développement de start-up issues de ses laboratoires. 

Le CEA a été précurseur dans ce domaine, en mettant en place dès la fin des années 1980 un dispositif “d’essaimage” pour aider ses collaborateurs à monter leur entreprise, puis en créant en 1999 sa propre filiale d’investissement. Objectif : valoriser ses résultats de R&D en favorisant l’émergence de technologies fortement innovantes, en rupture par rapport aux activités des industriels ou visant des marchés émergents.

« La création de start-up deeptech est un relais clé du transfert technologique et un enjeu économique structurant pour contribuer à la réindustrialisation et à la souveraineté de la France », souligne Laurence Petit.

Avec le lancement du programme Magellan en juin 2020, le CEA a renouvelé sensiblement son dispositif d'essaimage, avec pour objectif non seulement d'augmenter le nombre de créations mais aussi de renforcer encore la qualité de l'accompagnement, des premières idées jusqu'à la création.

Le CEA, via sa filiale CEA Investissement, soutient également le
développement des start-up, et en particulier leur financement.

Nous sommes très attachés à la qualité et à l’impact économique et sociétal de nos start-up, note Laurence Petit. Le CEA a développé un programme d’accompagnement extrêmement complet et sécurisant pour ses collaborateurs, permettant aux start-up d’avoir le temps de se développer en interne avant leur création afin de leur donner les meilleures chances de succès. »

La longévité des start-up issues du CEA, avec un taux de survie de 80% à 10 ans et le nombre d’emplois induits, environ 6 000 dans les start-up du CEA sont des preuves de succès du modèle.

Le CEA est d'ailleurs l'un des fondateurs de l'association France deeptech, lancée fin 2023, qui favorise l'émergence de champions européens du secteur.


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